Plateau paysage
« Il existe un autre monde il est caché dans celui-ci »
Ignaz Paul Vital Troxler
Élodie Segui est artiste associée pour 3 ans à partir de septembre 2023 à la Faïencerie-Théâtre de Creil // Scène conventionnée Art en territoire.
Cette association donnera lieu à un cycle de création : Plateau paysage
Plateau paysage cycle de création centré sur la machinerie du théâtre et sa technique, sera l’occasion d’explorations singulières autour de l’indicible, de l’invisible.
Plateau Paysage est aussi une valorisation des savoirs faire des techniciennes et techniciens. L'équipe technique est à vue sur les 4 formes et fait partie des interprètes.
Plateau Paysage milite à faire surgir la beauté, le merveilleux, l'inattendu comme une réponse à la financiarisation du monde, au “il n’y a pas d’alternative possible” de Margaret Thatcher qui a ensemencé notre siècle.
Plateau Paysage est aussi une valorisation des savoirs faire des techniciennes et techniciens. L'équipe technique est à vue sur les 4 formes et fait partie des interprètes.
Plateau Paysage milite à faire surgir la beauté, le merveilleux, l'inattendu comme une réponse à la financiarisation du monde, au “il n’y a pas d’alternative possible” de Margaret Thatcher qui a ensemencé notre siècle.
Cycle de création
→ TECHNIQUE DE L’ORAGE [ Création Février 25 • La Faïencerie ]
→ TECHNIQUE DE LA TORNADE [ Création saison 2026 ]
→ TECHNIQUE DE L’EXTASE [ Création saison 2027 ]
→ TECHNIQUE DE L'ÉROTISME [ Création saison 2027 ]
Le monde dans lequel nous vivons impose une homogénéisation des images et de ce fait une homogénéisation des imaginaires. Or, l’imaginaire est un territoire de l’intime. Il est la source dans laquelle nous puisons puise nos forces contestataires. C’est un principe actif comme l’évoque George Didi-Huberman dans La Survivance des lucioles. Dans la continuité de nos précédentes créations, PLATEAU PAYSAGE poursuit l’écriture de récits en réaction à la marchandisation du vivant. Après les sols, l’eau des rivières, les graines, nous assistons à la privatisation, entre autres, des imaginaires, de l'inattendu, de l’intime, qui sont devenus, via nos nombreuses interfaces numériques, des biens de consommation. Il semble plus que jamais nécessaire de défendre les territoires obscurs de l’indicible en nous, de reconquérir ces territoires de l’intime. Ce cycle de création centré sur la machinerie du théâtre et sa technique, sera l’occasion d’explorations singulières autour de l’indicible, de l’invisible afin de faire entendre une autre voie que celle d’une vision matérialiste, guerrière ou dogmatique du monde. Je décide, ici, de suivre une intuition : la fabrique à illusions qu’est la machinerie du théâtre a à voir avec l’invisible et l’indicible de nos existences. La conséquente technique théâtrale des secrets, “des trucs et astuces de l’impossible”, interroge le principe même de réalité en jouant avec nos sens, seuls repères de notre conscience d’être au monde. Cela a à voir avec le mystère de notre présence et ce “sentiment de vie” que nous partageons tous. Il semblerait que malgré cette société de contrôle par les BIG DATA et autres assureurs en tous genres quelque chose résiste. Quelque chose que nous ne maîtrisons pas et auquel il serait peut-être bon de s’abandonner. Il existe un monde secret, obscur, un monde derrière notre monde de routes et de panneaux signalétiques.
Une hypothétique mise en scène des Bacchantes d’Euripide, que nous ne verrons jamais, hante imperceptiblement le cycle de création PLATEAU PAYSAGE. Dans Les Bacchantes, Il s’agit de faire entrer en soi un étranger, un Zhar, un djinn, qui va profondément nous transformer et nous permettre de voir ce qui était caché, de percevoir une part d’invisible. Une force est à l’œuvre qui nous montre clairement ce dont nous n’osons pas nous saisir.
→ LIRE LE DOSSIER ARTISTIQUE
→ TECHNIQUE DE L’ORAGE [ Création Février 25 • La Faïencerie ]
→ TECHNIQUE DE LA TORNADE [ Création saison 2026 ]
→ TECHNIQUE DE L’EXTASE [ Création saison 2027 ]
→ TECHNIQUE DE L'ÉROTISME [ Création saison 2027 ]
Le monde dans lequel nous vivons impose une homogénéisation des images et de ce fait une homogénéisation des imaginaires. Or, l’imaginaire est un territoire de l’intime. Il est la source dans laquelle nous puisons puise nos forces contestataires. C’est un principe actif comme l’évoque George Didi-Huberman dans La Survivance des lucioles. Dans la continuité de nos précédentes créations, PLATEAU PAYSAGE poursuit l’écriture de récits en réaction à la marchandisation du vivant. Après les sols, l’eau des rivières, les graines, nous assistons à la privatisation, entre autres, des imaginaires, de l'inattendu, de l’intime, qui sont devenus, via nos nombreuses interfaces numériques, des biens de consommation. Il semble plus que jamais nécessaire de défendre les territoires obscurs de l’indicible en nous, de reconquérir ces territoires de l’intime. Ce cycle de création centré sur la machinerie du théâtre et sa technique, sera l’occasion d’explorations singulières autour de l’indicible, de l’invisible afin de faire entendre une autre voie que celle d’une vision matérialiste, guerrière ou dogmatique du monde. Je décide, ici, de suivre une intuition : la fabrique à illusions qu’est la machinerie du théâtre a à voir avec l’invisible et l’indicible de nos existences. La conséquente technique théâtrale des secrets, “des trucs et astuces de l’impossible”, interroge le principe même de réalité en jouant avec nos sens, seuls repères de notre conscience d’être au monde. Cela a à voir avec le mystère de notre présence et ce “sentiment de vie” que nous partageons tous. Il semblerait que malgré cette société de contrôle par les BIG DATA et autres assureurs en tous genres quelque chose résiste. Quelque chose que nous ne maîtrisons pas et auquel il serait peut-être bon de s’abandonner. Il existe un monde secret, obscur, un monde derrière notre monde de routes et de panneaux signalétiques.
Une hypothétique mise en scène des Bacchantes d’Euripide, que nous ne verrons jamais, hante imperceptiblement le cycle de création PLATEAU PAYSAGE. Dans Les Bacchantes, Il s’agit de faire entrer en soi un étranger, un Zhar, un djinn, qui va profondément nous transformer et nous permettre de voir ce qui était caché, de percevoir une part d’invisible. Une force est à l’œuvre qui nous montre clairement ce dont nous n’osons pas nous saisir.
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