Glish Up
vaï vaï vaï

→ EN SCOLAIRE

À partir de 3 ans : un bal = 30 minutes
À partir de 6 ans : un bal = 40 minutes
Jauge 60 personnes par bal • 4 bals par représentation • jusqu'à 2 représentations par jour.

→ EN TOUT PUBLIC
Version longue transgénérationnelle dès 4 ans • un bal = 55 minutes
Jauge 80 personnes par bal • 2 bals par représentation • jusqu'à 2 représentations par jour.


Création Elodie Ségui
Texte et chorégraphie Elodie Ségui
Danseurs.es/Performeurs.es Victoria Allée, Djibril Mbaye, Elodie Segui en alternance avec Johanne Thibault
Création sonore et direction technique Guillaume Bosson
Scénographie réemploi de l’installation Les Marches
[ Smarin et Céleste Boursier-Mougenot ]

Production L’ORGANISATION - Atelier de création
Coproduction Faïencerie-Théâtre de Creil // Scène conventionnée Art en territoire

Élodie Segui est artiste associée à la Faïencerie-Théâtre de Creil // Scène conventionnée Art en territoire. 

>>> LIRE LE DOSSIER DE CRÉATION


GLISH UP VAÏ AÏ AÏ, cela veut dire, dans une langue imaginaire :
Laissez-moi la liberté de mon corps.
Mon corps m’appartient.
Mon corps est beau comme il est et personne n’a le droit de le contraindre !

“Laissez-moi la liberté de mon corps” est la phrase fétiche de mon enfance. Elle est sortie toute seule un beau matin alors que ma mère tentait de m'enfiler un horrible collant en laine qui grattait. Cette phrase ne m’a plus quitté. Elle a le mérite de provoquer un moment de sidération qui permet de s'échapper, de profiter du courant d’air qui passe pour décamper et retrouver un corps libre et émancipé des prescriptions, commandements, et diktats en tout genre.

La question du corps, de son mystère, de ses merveilles et de sa liberté habite l'ensemble de mes créations. Il me semble nécessaire une fois de plus de revendiquer haut et fort, ce droit fondamental à disposer de son propre corps et de transmettre aux enfants cette conscience et cette allégresse de l’incarnation.

GLISH UP VAÏ AÏ AÏ trouve son inspiration dans le désir et la  rage de liberté des corps opprimés, dans la chanson Ain't Got No - I Got Life de Nina Simone et dans le mouvement  “spoken word” qui va de Marcus Garvey à Kae Tempest… et au delà !

Le rapport au corps dans les sociétés contemporaines, par l’omniprésence des images, les paradigmes du contrôle et les dogmes en tout genre, est fortement normé, encadré, régulé. Assumer son corps et se réjouir de ce qu’il est, en délaissant les injonctions qui tentent de le contraindre permet de profiter pleinement des merveilles de l'existence, des sensations de la vie et de construire un rapport aux autres apaisé, respectueux et bienveillant. GLISH UP VAÏ AÏ AÏ propose une expérience émancipatrice qui invite les enfants à conscientiser leur singularité et la joie simple d’avoir un corps afin que chacun se rappelle que son corps lui appartient et qu’il ne peut en aucun cas être obligé et soumis.